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20 hours ago
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L'impact des droits de douane sur les fabricants s'est atténué en mai
Près de la moitié des fabricants ont signalé des répercussions tarifaires en mai, soit environ 10 points de pourcentage de moins que le mois précédent. L'impact des droits de douane sur les fabricants s'est atténué en mai (Ottawa) Statistique Canada indique mardi que moins de fabricants déclarent avoir été touchés par les droits de douane en mai qu'en avril. La Presse Canadienne Selon l'agence, les ventes manufacturières totales ont diminué de 0,9 % pour s'établir à 68,7 milliards en mai, soit le niveau le plus bas depuis janvier 2022. Toutefois, l'agence précise que les répondants à son enquête ont mentionné que les droits de douane américains avaient eu un impact moindre sur le secteur manufacturier canadien en mai qu'en avril. Près de la moitié des fabricants ont signalé des répercussions tarifaires en mai, soit environ 10 points de pourcentage de moins que le mois précédent, lorsque la majeure partie des taxes commerciales américaines sont entrées en vigueur. Les données de mai ne tiennent pas compte de la décision du président américain Donald Trump de doubler les droits de douane sur l'acier et l'aluminium en juin ni de son projet récemment annoncé d'imposer des droits de douane de 50 % sur les importations de cuivre. Les manufacturiers ont indiqué à Statistique Canada en mai qu'ils subissaient l'impact des droits de douane principalement en raison de la hausse des prix et l'évolution de la demande.


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a day ago
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Des avis concernant la qualité de l'air et la chaleur restent en vigueur
Le sud du Québec fait aussi l'objet d'un bulletin météorologique spécial d'Environnement Canada concernant la mauvaise qualité de l'air. Des avis concernant la qualité de l'air et la chaleur restent en vigueur Des avis météorologiques spéciaux sur la qualité de l'air causés par la fumée des incendies de forêt restent en vigueur dans de nombreuses régions du pays, et à certains endroits, la chaleur est aussi de la partie. La Presse Canadienne Une grande partie du centre du Canada, du Manitoba et de la Saskatchewan a été placée sous alerte ou avertissement spécial concernant la qualité de l'air lundi en raison de la fumée provenant des incendies de forêt qui font rage dans les Prairies et le nord de l'Ontario. Les avertissements sur la qualité de l'air pour certaines régions, dont Toronto, ont été abaissés au niveau de bulletins météorologiques spéciaux plus tard dans la journée de lundi, les conditions s'étant quelque peu améliorées. Cependant, un avertissement de chaleur a été publié pour la Ville reine, prévoyant des températures maximales comprises entre 31 et 35 degrés Celsius jusqu'à jeudi. Le sud du Québec fait aussi l'objet d'un bulletin météorologique spécial d'Environnement Canada concernant la mauvaise qualité de l'air. Un avertissement de chaleur s'ajoute pour l'Outaouais, le Grand Montréal, Lanaudière, la Montérégie, l'Estrie, la région de Québec et la Mauricie. Mardi matin, Montréal et Toronto faisaient partie des 10 villes dans le monde où l'air était le plus pollué, selon le classement établi par IQAir. Dans les provinces de l'Atlantique, des avertissements de chaleur sont en vigueur dans certaines parties de Terre-Neuve, de la Nouvelle-Écosse et du Nouveau-Brunswick. Environnement Canada recommande aux résidants des régions visées par des avertissements ou des avis de fumée de limiter leur temps passé à l'extérieur et de rester attentifs aux symptômes d'exposition à la fumée. L'agence fédérale ajoute qu'en cas de canicule accompagnée d'une mauvaise qualité de l'air, il faut s'assurer de trouver des moyens de rester au frais.


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2 days ago
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L'absence de cinq facteurs de risque à 50 ans ajoute au moins 10 ans à l'espérance de vie
L'absence de cinq facteurs de risque à 50 ans ajoute au moins 10 ans à l'espérance de vie L'absence de cinq facteurs de risque cardiovasculaire à l'âge de 50 ans ajoute au moins dix ans à l'espérance de vie, démontre une méta-analyse publiée par le prestigieux New England Journal of Medicine. Jean-Benoit Legault La Presse Canadienne Ces cinq facteurs sont l'hypertension, la dyslipidémie, le surpoids ou l'obésité, le diabète et le tabagisme. Les hommes qui ne présentaient aucun de ces facteurs à l'âge de 50 ans pouvaient espérer vivre presque onze ans de plus que ceux qui les présentaient tous à ce moment. Les femmes dans la même situation allongeaient leur espérance de vie d'environ treize ans. « C'est un message très positif, a applaudi la docteure Marie-Ève Piché, une cardiologue spécialisée en prévention cardiovasculaire à l'Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec. Les gens qui adoptent un mode de vie sain à l'âge de 50 ans, sans facteurs de risque, […] bénéficient d'une durée de vie en bonne santé plus longue. » Les auteurs de cette méta-analyse ont décortiqué les données de plus de deux millions de sujets provenant de 133 cohortes dans trente-neuf pays et six continents. L'étude rappelle que tous les facteurs de risque ne sont pas égaux, puisque l'impact sur l'espérance de vie dépendait du facteur de risque absent. Par exemple, écrivent les auteurs, lorsque l'hypertension « était présente entre 50 et moins de 55 ans et absente entre 55 et moins de 60 ans », cette modification était associée à la plupart des années de vie supplémentaires sans maladie cardiovasculaire de l'analyse. L'arrêt du tabac était associé au plus grand nombre d'années de vie supplémentaires sans décès, suivi de la modification de l'hypertension, ajoutent-ils. « Notre analyse comparative des participants qui ont modifié un ou plusieurs facteurs de risque au cours d'une décennie critique en milieu de vie, par rapport à ceux qui ne l'ont pas fait, suggère que la modification d'un facteur de risque pourrait changer l'association avec la durée de vie en présence ou en l'absence d'un facteur de risque », peut-on lire dans le NEJM. Il faut aussi se souvenir qu'un même facteur de risque n'a pas le même impact sur les hommes et sur les femmes, a rappelé la docteure Piché. « Par exemple, une femme diabétique est beaucoup plus à risque de développer des complications cardiovasculaires qu'une femme non diabétique, mais elle est aussi plus à risque qu'un homme diabétique, a-t-elle dit. C'est la même chose pour le tabagisme. Un tabagisme actif chez une femme l'expose beaucoup plus qu'un homme au développement de complications cardiaques. » L'étude souligne un autre fait important : même en l'absence complète de facteurs de risque, le risque de souffrir d'une maladie cardiovasculaire à un moment ou à un autre était de 13 % chez les femmes et de 21 % chez les hommes. Cela tient au fait, a expliqué la docteure Piché, que « les maladies cardiovasculaires sont des conditions de santé complexes qui dépendent de plusieurs facteurs de risque ». « Il y a des facteurs individuels, des facteurs contextuels, des facteurs héréditaires…, a-t-elle énuméré. C'est une combinaison de facteurs qui fait en sorte que les gens vont développer la maladie. » D'autant plus, a rappelé la docteure Piché, que les cinq facteurs de risque ciblés par cette étude représentent ensemble environ la moitié du risque cardiovasculaire. C'est donc à dire que l'autre moitié provient d'ailleurs et « il faut garder en tête que d'autres facteurs de risque n'ont pas été mesurés dans cette étude ». D'où l'importance de la prévention et du dépistage « précoce des facteurs de risque pour les identifier », a-t-elle dit. « Quand qu'on va chercher des gains de dix ou quinze années d'espérance de vie, c'est énorme, a souligné la docteure Piché. On peut vivre non seulement plus longtemps, mais plus longtemps en bonne santé. » Mais en bout de compte, conclut-elle, l'étude nous rappelle qu'il n'est jamais trop tard pour bien faire et qu'une prise en charge de notre santé peut générer des dividendes importants même après quelques décennies un peu moins exemplaires. « Il n'est jamais trop tard pour revisiter nos habitudes de vie et apporter des changements bénéfiques qui vont nous permettre de maximiser notre espérance de vie », a dit la docteure Piché.


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4 days ago
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Ottawa envisage d'acheter des drones pouvant voler avec des avions F-35
Ottawa envisage d'acheter des drones pouvant voler avec des avions F-35 (Ottawa) Le ministère de la Défense nationale envisage l'achat de drones de combat qui renforceraient les capacités de ses prochains chasseurs F-35. Kyle Duggan La Presse Canadienne Des documents non confidentiels obtenus par La Presse Canadienne laissent entendre que l'achat d'appareils de combat sans équipage pourrait coûter jusqu'à 16 $ milliards et nécessiterait des centaines d'employés. Cette somme est située dans la fourchette supérieure de l'estimation. Le prix véritable et les autres aspects de cette technologie émergente demeurent incertains. Le fait que le gouvernement ait amorcé des recherches sur cet équipement ne signifie pas que la décision d'en acheter a été prise. David Perry, président de l'Institut canadien des affaires mondiales, souligne que les alliés du Canada se dirigent déjà dans cette voie. Le gouvernement voudra donc savoir comment ses plus proches partenaires militaires comptent utiliser cette technologie. Selon lui, les drones de combat donneraient à l'aviation canadienne une plus grande flexibilité pour participer à des opérations alliées. Cet équipement pourrait coûter moins cher que les avions conventionnels tout en jouant un rôle de multiplicateur de forces. « Les pays, particulièrement dans le monde occidental, veulent trouver le meilleur compromis lorsqu'ils investissent dans de l'équipement onéreux. Nous sommes en train d'acquérir des chasseurs qui coûteront beaucoup d'argent. Ces appareils peuvent être phénoménaux, mais ils coûtent si cher qu'on ne peut pas en fabriquer beaucoup. » M. Perry observe que la Russie a lancé plusieurs drones et missiles contre l'Ukraine depuis le début de la guerre. « Cela devient beaucoup plus difficile pour un système de défense de s'occuper d'un très grand nombre de cibles en même temps », lance-t-il. Dans sa plus récente mise à jour de sa politique de défense, le gouvernement fédéral exprimait l'idée d'explorer la possibilité d'acquérir des drones de combat. Le Canada n'a jamais déployé des drones de combat pouvant travailler en tandem avec des chasseurs. Daniel Norton, un expert des systèmes de gestion à la corporation Rand, dit que le type de drone examiné par le Canada est plus habituellement plus petit que les appareils devant être manœuvrés par un équipage. Il coûte moins cher, surtout si l'on en achète en masse. On peut aussi les utiliser lorsque le commandement ne veut pas risquer la vie d'un pilote. Ces véhicules peuvent aussi agir de façon autonome jusqu'à un certain degré, notamment pour viser et voler, mais ce sont des humains qui sont aux commandes. Les prochaines versions de cet équipement pourraient être utilisées de façon entièrement autonome. M. Norton doute que cet équipement puisse être déployé d'ici 2030 par quelque pays que ce soit. « Je serai surpris si cela survient plus tôt », avance-t-il. Le ministère de la Défense nationale avait vaguement fait allusion à ce type d'arme, affirmant son Intention d'explorer « les capacités du Canada en ce qui a trait à la défense aérienne intégrée et antimissile ». Dans un document intitulé « Notre Nord, fort et libre : une vision renouvelée pour la défense du Canada » publié en 2024, le gouvernement s'engageait à étudier « les possibilités d'acquisition d'une série de drones de surveillance et de frappe, ainsi que d'une capacité de lutte antidrones ». Une analyse préliminaire examinant diverses solutions laisse entendre que l'achat d'une plateforme entièrement fabriquée au Canada n'est pas au programme. Toutefois, elle souligne la possibilité pour le Canada de collaborer avec des partenaires comme l'Australie, les États-Unis et les pays européens, pour mettre au point cette technologie. En mars, le premier ministre fédéral Mark Carney avait ordonné un nouvel examen de l'achat d'une flotte de 35 chasseurs à la suite de la guerre commerciale déclenchée par les États-Unis. Une décision pourrait être prise à ce sujet d'ici la fin de l'été. L'achat prévu de 88 chasseurs furtifs fabriqués aux États-Unis pourrait s'élever à 27,7 milliards, selon le vérificateur général. Pour l'instant, le Canada ne s'est engagé qu'à financer les 16 premiers appareils.


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4 days ago
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Des chercheurs découvrent macareux de plus de 30 ans
Des chercheurs découvrent macareux de plus de 30 ans (Fredericton) Des scientifiques étudiant la vie des macareux sur une île située dans la baie de Fundy disent avoir découvert un très vieil oiseau. Hina Alam La Presse Canadienne Daniel Oliker, un étudiant en maîtrise de l'Université du Nouveau-Brunswick, dit que l'oiseau en question pourrait être âgé de 33 ans. L'animal aurait 10 ans de plus que lui, ajoute-t-il en rigolant. Avoir tenu le macareux dans ses bras l'a emballé. M. Oliker dit avoir songé aux expériences vécues par cet oiseau, au temps que l'animal a passé à survoler l'océan, le nombre de fois qu'il a plongé ou le nombre d'oisillons qu'il a élevés. Il mentionne qu'oisillon vivait dans le nid du macareux. L'étudiant se dit agréablement surpris qu'il puisse encore élever un petit à son grand âge. Les oiseaux commencent à donner naissance à des petits vers l'âge de quatre ou cinq ans. Un vieil oiseau a sans doute eu 25 oisillons au cours de sa vie, même tous n'ont pas tous survécu. M. Oliker souligne que les macareux en liberté vivent habituellement jusqu'à la mi-vingtaine.